Dix ans après le lancement du festival du théâtre arabe, organisé par l’Organisme arabe du théâtre d’Al-Charkah, l’Egypte a enfin remporté un prix grâce au spectacle “Le collier et le bracelet”, rédigé par le romancier exceptionnel Yéhia Al-Taher Abdallah et adapté pour le théâtre par le dramaturge Dr Sameh Mahran ainsi que le metteur en scène Nasser Abdel-Moneim lauréat du prix Al-Cheikh Al-Qassemi Ben Mohamed Al-Qassemi. A mon avis, ce spectacle en remportant un prix a permis de rendre hommage au théâtre arabe authentique. J’étais heureux avec les émissions arabes qui ont commencé avec un mot arabe ou international, puis avec les techniques de la décoration, de la musique, de l’éclairage, du cinéma, de la danse et de l’animation. Le grand metteur en scène Nasser Abdel Moneim a lancé son spectacle ayant une spécificité culturelle différente du reste des régions arabes d’Egypte. Il a pu révéler ses personnages qui vivaient dans ce lieu (l’oasis). Ainsi avons-nous vu un lieu différent et des rituels uniques, des êtres humains de caractéristiques différentes de ceux du reste de l’Égypte, sans oublier l’utilisation de tous les arts du théâtre pour exprimer son message. Ce qu’il présente à la fin et laisse le spectateur engagé et répond aux questions posées par le spectacle, en mettant en place un terrain commun pour un dialogue avec tous les éléments de la présentation. En fait, je crois qu’on doit trouver une solution pour le théâtre arabe, un théâtre qui se heurte à son patrimoine, à sa réalité à la lumière de toutes les variables qui nous entourent. Enfin, un hommage à tous les spectacles égyptiens et arabes qui ont préservé l’esprit du théâtre authentique à la 11ème édition du festival du théâtre arabe.